La CABANE BAMBOU, ex CABANE CUBAINE, 42, rue Fontaine (9ème), une boîte de nuit ouverte au début des années 30 par le martiniquais Eldège Fortuné et son amie espagnole Lily fut longtemps un temple de la musique cubaine à Paris. L’orchestre CONTANCELLI y joue les mélodies du monde. Elle retrouvera son enseigne des origines : La CABANE CUBAINE, après la guerre.
L’ ETOILE présente en juin Raymond LEGRAND et son Orchestre puis, en octobre, Jacques PASTORY et son Orchestre, suivis, à partir du 10 décembre, la formation de Richard BLAREAU.
Le compositeur Jean MARION passe au piano en soirée au TRIOLET.
Les orchestres DODDY et VIAUD se succèdent au CHAMPO.
Le pianiste Jacques BREUX et son orchestre arrivent en décembre au JOCKEY où on les entendra jusqu’à la Libération.
Dans la boîte de nuit : EL GARRON (Le Loup Blanc), 6, rue Fontaine (9ème), les danseurs peuvent profiter du talent des musiciens du « fameux orchestre » ROBERTY.
L’ EDEN, 40, rue Fontaine (9ème) accueille en fin d’année Roland DORSAY et ses Cadets.
Le CHAPITEAU emploie en début d’année l’orchestre Jean CHABAUD, et, après les vacances, celui de Christian WAGNER.
Jean LAPORTE reste présent à la BAGATELLE.
Dans le courant de l’été, Django REINHARDT et le Quintette du Hot Club de France se produisent sous la voute étoilée du CIRQUE MEDRANO où l’on entendra aussi Jo BOUILLON et son orchestre.
Le 19 octobre a lieu au GRAND PALAIS, un Gala exceptionnel de l’Exposition Commerce et Industrie, avec les « Gloires » du music-hall et l’orchestre de Raymond LEGRAND.
Au PARIS PARIS : « L’orchestre CARLEIMA est toujours aussi habile. Composé d’excellents éléments, il peut se permettre de jouer du classique, du moderne, de la musique de danse, tout en restant dans la note nécessaire, pas trop fort, pour que les gens puissent s’entendre, juste assez pour permettre les confidences et les aveux qu’on se fait tellement mieux en musique. » (La Semaine à Paris 27 janvier 1943)
« Réouverture avec l’orchestre CARLEIMA qui passe avec une parfaite aisance d’une romance de BEETHOVEN aux airs les plus trépidants. » (La Semaine à Paris, en septembre / octobre 1943)