Jean MARCLAND Voir : Marc LANJEAN - MARCO - Jean MARION
Pierre MINGAND - Paul MISRAKI - Philippe MONTEGUT
Arthur PAVONI - Louis PECQUEUX - Dan POLO
Alex RENARD - Jacques ROSSELLI voir : Jacques BOURGAS - ROSSELLI
Jean MARCLAND - voir : Marc LANJEAN
MARCO Guitare Chef d'orchestre
Il a été employé régulièrement comme chef d'orchestre, tout au long des années trente, par de nombreux établissements de la capitale. En 1930 et 1931, il est au LIDO et en 1932 à l'EMBASSY. Courant 1932, il dirige aussi au BAL TABARIN et, en 1932 et 1933, à la BOITE à MATELOTS. En 1934, il se produit au CAPRICE VIENNOIS et au RAKOWIANU (Caveau de la VILLA d'ESTE) puis, en 1935 à la CUCARACHA. En 1936 / 1937 on l'entend à la BOITE à SARDINES (on y trouve aussi l'orchestre de Jean BROMET). De fin 1936 à la fin de 1938, il anime avec son orchestre la ROMANCE, cabaret dancing, 54, rue Pigalle (9ème)
Jean MARION Batterie
Le pianiste de jazz réputé Stéphane MOUGIN signe l'article suivant dans Jazz Tango de novembre 1931 :
« Parler de MARION c'est faire l'historique de nombreux orchestres de jazz parmi les meilleurs. Parler de MARION c'est parler d'un des musiciens les plus sympathiques de la corporation. Il débuta à Saint Mandé, au CHALET du LAC, puis au RAT MORT, au MONICO, avec Gaston LAPEYRONNIE ( ce trompettiste fut longtemps le chef d'orchestre de L'OLYMPIA, après sa reprise en 1954 par Bruno COQUATRIX - NDLR) et R. DUVERGET ( ?). De là, il partit pour Strasbourg avec une première troupe constituée avec LAPEYRONNIE, BELLEKENS, Léo MAURICE et, à la terminaison du contrat, fila sur Chamonix pour goûter un peu de la montagne. Puis la Côte d'Azur le tenta et Monte Carlo retentit de ses coups de cymbales.
Retour à Paris où il travailla seul, au FROLIC' S et, de nouveau, alla à Chamonix et, ensuite, à Genève, avec une nouvelle composition comprenant D. BEE, Léo MAURICE, DUPONT. Etant à Genève, il en profita pour visiter la Suisse et l'orchestre se produisit à Zurich, au CAMEO, et prend un nouvel essor, du fait de l'entrée dans l'orchestre d'Edmond COHANIER, de Lucien MORAWECK, LAPEYRONNIE. Puis, c'est le COLISEUM à Paris.
Le goût des voyages le reprend et c'est une tournée de fameuse mémoire en Roumanie avec Pierre ALLIER et Robert ROSSIGNON.
Au retour, il rentre dans l'orchestre BERSON, quitte cet orchestre pour aller avec les frères ALLIER et, à Bruxelles, avec Don PARKER, et - certainement nous avons oublié pas mal d'orchestres et d'établissements - cette saison dernière on le vit au COLISEUM, avec une petite formation.
MARION est une batterie (on utilisera par la suite le terme : batteur - NDLR) de danse et ne veut pas sortir de cette spécialité; il préfère de beaucoup les formations ʺ hot ʺ. Que dire encore de lui, qui ne serait pas connu de ses collègues ou des directeurs de dancings ? Que c'est une des premières batteries (sic) de Paris ! On le sait. Que c'est un musicien très consciencieux (on le sait également) qu'un orchestre de premier ordre est très content d'avoir parmi ses éléments ? »
A Paris, Jean MARION a joué en 1926 à la FLORIDA au sein des EUROPA RAMBLERS des Frères BERSON, qui comprenait également Jean YATOVE, Freddy BOUVIER, Robert ROSSIGNON, Paul DENIS et LAMIDIAUX. En 1934 et 1935, au cabaret dancing STAGE B, il faisait partie de l'orchestre du trompettiste Arthur BRIGGS, dont Django REINHARDT fut le guitariste et où Stéphane GRAPPELLY tenait le piano, Jacquemont BROWN étant au saxo ténor. En 1943 / 1944, il jouait du piano au TRIOLET.